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…moi non plus, solide leader des 5 Jours du Léman 2019

Les régatiers biennois Emmanuel Müller / Lorenz Kausche, à bord de …moi non plus, font désormais cavalier-seul devant le duo nautipic.ch et SOS Oxygène. Mais la route est encore longue et rien n’est jamais joué avant la ligne d’arrivée…!

Vidy, le 23 juillet 2019 - L’édition 2019 des 5 Jours du Léman est en passe de battre tous les records de… lenteur! Ainsi, les leaders de la flotte, les biennois Emmanuel Müller / Lorenz Kausche, à bord de …moi non plus, ont parcouru un peu plus de 200 kilomètres, tandis que le record absolu de lenteur sur 120 heures (5 jours) est de 572 kilomètres, établi conjointement en 2000 et 2003.

« Nous sommes super contents de notre course jusqu’ici, même si nous savons que rien n’est jamais joué avant la ligne d’arrivée », précise Emmanuel Müller. « Pour nous, tout s’est joué lundi à la sortie du petit-lac. Nous sommes parvenus à créer un léger écart, qui s’est allongé au fil des heures. Tout se passe bien à bord. Nous sommes en pleine forme, nous mangeons très bien et nous sommes même parvenus à bien dormir. La première nuit, nous n’avions quasiment pas fermé l’oeil, mais aujourd’hui, nous avons pu récupérer! »

La lenteur de la course n’enlève rien au mérite des concurrents, qui doivent lutter contre la chaleur écrasante et gérer une situation météorologique parfois compliquée. Ces dernières heures, la situation s’est quelque peu décantée, avec un groupe de deux échappés, Alexis Rochat / Matthieu Sistek (SOS oxygène) et Aymeric Blin / Sara Cardenas (nautipic.ch). Derrière le podium provisoire, le peloton est relativement groupé, mené par CER Genève (Joshua Schopfer / Simon Wohlers). On y trouve de nombreux favoris, parmi lesquels Alexis Pochelon et Nicolas Kauffmann (G.Hominal & fils), Caroline Cartier et Marc Polliand (JAWA) ou Pierre Varin / Frédéric Peroche (Zig Zag), grands animateurs du début de course.

Egalement bien placé, l’équipage féminin de Sylvent, mené par Sylvie Guignon et Florence Pretot. «  Nous sommes heureuses, c’est 100% de bonheur », raconte cette dernière. « Pour être francs, nous pensions souffrir plus. La première nuit, nous avons dormi par tranches de 20 minutes. Mais désormais, nous avons récupéré et la nuit passée, nous avons dormi trois heures chacune. Le luxe! » Les deux régatiers de la SNLF à Thonon réalisent une très belle course. Habituées du Bol d’Or Mirabaud ou de Genève-Rolle, elles s’entrainent dans le cadre du CLER, le Centre Lémanique d’Entraînement à la Régate. Elles n’avaient cependant encore jamais passé autant de temps sur le lac et considèrent cette expérience comme « un super stage de voile…. »  

La prévision météo pour la nuit est toujours faible, avec - selon Philippe Jeanneret - des « vents  faiblissants », ce qui ne laisse plus grand chose. Mais les thermiques nocturnes sont parfois impénétrables, et riches en surprises!